mercredi 17 novembre 2010


Dernier roman.

mardi 1 septembre 2009

Prochain polar





Il sortira début Avril 2010, le titre: le Printemps des Monstres

jeudi 26 mars 2009

Un auteur des années 70-80: David Morgon



L'AUTEUR DAVID MORGON DE SON VRAI NOM CHRISTIAN MANDON




QUELQUES COUVERTURES PARMI LES
36 TITRES PARUS AU FLEUVE NOIR


















David Morgon étant décédé il y a quelques années, à ma demande, son épouse a bien voulu répondre à mes questions.
Réponses:
"Je vous demande de bien vouloir m'excuser d'avoir tardé à vous répondre; j'ai dû faire quelques recherches pour être exacte sur les dates et ne rien oublier d'important.
Comme je vous l'avais précisé mon mari a écrit ses ouvrages tout en enseignant le français dans un collège de St-Etienne. Le Fleuve Noir a publié 36 romans dans la collection "Spécial Police " de 1974 à 1987.Mon mari a également écrit le scénario d'une BD "le Rubis de vie " dessinée par Jean-François BIARD ,éditée par Magic Strip en 1984.
Deux oeuvres ont été adaptées pour TF1 (série le Triplé gagnant avec Raymond Pellegrin) :Le Manoir des veuves avec Nicoletta, et Fado pour une jeune fille d'après "la Grande purge".

Je laisse la parole à l'auteur pour expliquer la genèse d'un roman:(extraits d'une réponse à un lecteur admirateur lyonnais de janvier 1980 )
_ sur son héros :" Comme vous le remarquez très justement, Morgon est un anti héros si on le compare aux James Bond et autres S.A.S. Ses exploits policiers ne sont pas spectaculaires, il n'emploie pas de matériel sophistiqué, il compte plus sur son obstination que sur son génie pour réussir et il lui arrive d'échouer,comme dans le Pagnot, par exemple.Quand à sa vie amoureuse, elle ne se réduit pas à des performances sexuelles puisque c'est un tendre et un sentimental."
- sur le roman policier : "J'ai toujours pensé que le roman policier était un genre réaliste par excellence. C'est pourquoi j'ai crée un personnage aux racines profondes; c'est pourquoi ses aventures se déroulent toujours dans un décor vrai et précis. On ne parle bien que de ce qu'on connait bien. J'ai donc fait Morgon à mon image et mes meilleurs livres ne sont-ils pas ceux qui se passent en Ardèche pays que j'affectionne tout particulièrement et où j'ai vécu enfant."

-sur la genèse d'un roman:" Comment se confectionne un polar du type Morgon ? Au départ , il y a une idée, un thème. Par exemple, pour Mort d'un loufiat, qui vient de sortir: la fraude fiscale. Autour de cette idée, des personnages apparaissent, une intrigue s'organise, des scènes se précisent. C'est la période d'incubation. Elle peut durer une semaine aussi bien qu'un an !
J'établis ensuite un découpage très précis du récit à écrire. C'est le travail le plus délicat, celui qui demande le plus de concentration: j'aime en effet les histoires bien charpentées, solidement structurées.
Cette préparation étant terminée, la rédaction proprement dite du livre ne présente plus aucune difficulté. Ce n'est plus qu'une question de temps, de loisirs, de disponibilité. C'est une période heureuse: pendant un mois ou deux je vis avec mes personnages, je partage leurs jois et leurs échecs , je file l'écheveau du rêve crée par l'écriture."

J'espère que ces explications vous conviendront. Je vais vous envoyer une photo parue dans le mensuel municipal local au moment de la parution de "Allée du crêt de Roc", écrit pendant la 1ère fête du livre à St-Etienne en octobre 86.
N. MANDON
Internal Virus Database is out-of-date.Checked by AVG. Version: 7.5.557 / Virus Database: 270.11.3/1970 - Release Date: 24/02/2009 13:35

un auteur des années 80: David Morgon

















L'auteur David Morgon

de son vrai nom, Christian Mandon


jeudi 19 mars 2009

Un auteur des années 1960 à 2009: André Caroff














André Caroff, de son vrai nom,
André Carpouzis








Nous somme au mois de Mars 2009, André Caroff vient de nous quitter à l'âge de 85 ans.
Je viens de l'apprendre parl'intermédiaire d'un mail envoyé par sa dernière maison d'édition: "Rivière blanche."

J'avais par deux fois l'année dernière bavardé longuement au téléphone avec André Carpouzis. Et il m'avait gentiment invité à venir chez lui, si j'étais de passage dans la région d'Annecy... Depuis quelques semaines, je n'arrivais pas à le joindre au téléphone et un mauvais pressentiment me taraudait; pressentiment qui s'est vérifié le dimanche 15 Mars 2009, en plein salon du livre: Curieuse coïncidence!

Les lignes qui vont suivre sont tirées de l'un de ses livres, la saga de madame Atomos, publié chez Rivière Blanche, son dernier éditeur.

Je ne parlerais pas de sa vie d'avant, celle où il fit mille métiers. Cette vie passionnante, vous pouvez la découvrir en achetant le livre chez Rivière Blanche. Moi, ce qui me passionne, toujours, c'est le moment où dans la tête, on se met à "écrire" en se disant que l'on va peut-être un jour publier, et que les histoires très souvent inventées, intéresseront des lecteurs.
Donc, comme je le disais plus haut, une nouvelle fois il vient de quitter son emploi pour devenir chauffeur de taxi afin de pouvoir continuer à écrire. Car, il avaitdéjà commencé...
... Marié, il habitait alors 72 boulevard Saint-Marcel, près des Gobelins, du Jardin des Plantes, de la place d'Italie, du marché de la rue Mouffetard et du Panthéon. Parfois les miracles existent!
Les éditions du Fleuve Noir s'installent en face de l'immeuble d'André Caroff. Il avait déjà publié dans le Parisien Libéré une série de contes signée de son vrai nom, Carpouzis; puis dans une petite maison d'édition sans lendemain. Il se mit alors à travailler comme au bagne. Dix heures de radio-taxi et quatre heures d'écriture par jour, avec un repos taxi tous les huit jours. Après quatre ans d'efforts, et deux déprimes, enfin son premier livre, "Névrose", fut édité en 1960, signé du nom d'André Caroff.
André devint copain-pote avec Frédéric Dard, André Lay, Claude Rank, Peter Randa etc. A cette époque, ils étaient une centaine d'auteurs au Fleuve Noir, dont les noms se perdent désormais dans la nuit de la mémoire. Puis, la naissance d'une fille, Françoise, née en 1962 vint agrandir la famille.
André Caroff écrivait dans toutes les séries: Spécial-police, Espionnage, Angoisse, Anticipation. Deux de ses romans furent portés à l'écran, avec Raymond Pellegrin, "Le truqueur", et avec Alain Delon, "le Battant". André travailla parallèlement avec Abder Isker, et écrivit 18 téléfilms pour TF1, dont quatre sont de sa deuxième épouse, Danièle; 45 radios pour France-Inter, 500 nouvelles avec Danièle pour le magazine "Nous Deux", sous les pseudonymes de Daniel Aubry et de Danièle Thomas.
En 2006, André est contacté par les éditions Rivière Blanche pour une reprise de madame Atomos et la création de la série du Mandarin.
Entre-temps, sa première femme, Caroll est décédée à l'âge de 77 ans en 2002, et Danièle a perdu la vie en Avril 2006. André est devenu très mal voyant en 1989, mais vient d'être opéré de la cornée, ce qui lui permet de retrouver la lumière. Les enfants ont grandi.
Dommage... André Caroff avait retrouvé une seconde jeunesse en travaillant pour Rivière Blanche.
Mais la vie et la mort s'entremêlent et ne se soucient guères des passions ou des objectifs des pauvres hères que nous sommes.

Question: Comment sortir Vivant de la Mort?
Réponse: aucune!... En attente!!!

mercredi 18 mars 2009

Un auteur des années 60 que j'ai bien connu: André Lay





Pour ce romancier, je vais faire appel à mes souvenirs car je l'ai "fréquenté" épisodiquement pendant vingt ans.
Je remonte aux années 1962-1963, juste après mon service militaire.
Bien avant, j'avais 14 ans lorsque je me suis mis à lire la collection Fleuve-Noir, surtout les "spécial police" et les "espionnage". Je devins un passionné et je m'inventais des histoires, déjà.
L'un de mes auteurs favori était André Lay. J'aimais sa façon de raconter et à chaque livre, une histoire très différente avec des héros différents. Parfois, elles se passaient très près de chez moi.
Et puis, un jour dans le journal local, la photo d'André Lay avec son chien. J'ai appris son nom, André Boulay et la ville qu'il habitait, Saint-Maur-des-Fossés (94). J'habitais la ville d'à côté.
Je me suis permis de lui téléphoner et ce grand monsieur, pas par la taille, mais par l'imagination, ( il "pondait" quatre romans par an et cela pendant au moins trente ans. Globalement, 140 romans sont à son actif, dont certains pour le grand écran. Je me souviens d'un film américain "les hommes de Las Vegas" tiré d'un de ses livres.)
Pour son travail si ma mémoire est exacte, quand il se mettait à écrire, c'était de 9h à 12h et de 14h à 18h. Tout à la main. Ensuite relecture, puis passage chez la dactylo. pendant ce mois, il refusait d'être dérangé. Seul le travail comptait. La totalité du travail durait à peu près deux mois. Il lui restait un mois pour éventuellement cogiter une nouvelle histoire

A cette époque, j'avais commencé à écrire et je lui avais donné un manuscrit pour le Fleuve Noir: refusé.
Je le voyais 3 fois ou 4 fois par an devant un bière ou un whisky. On parlait des livres et des auteurs et comment avait été accepté son premier manuscrit, car, son "vrai" métier était boucher sur les marchés le matin, et l'après-midi, il écrivait des histoires. C'était presque le début du Fleuve Noir et il recherchait des auteurs. Il fut parmi les premiers romanciers à entrer dans la collection.
Le temps a passé et un jour, suite à un coup de téléphone, nous sommes allés en voiture aux halles à Paris où son ami et romancier Alain Page tournait son premier film en tant que metteur en scène.

Le temps a passé encore, et à la retraite, son épouse et lui sont partis vivre dans le midi. Nous nous sommes perdus de vue et j'ai appris sa mort par l'intermédiaire d' Alain Page à qui j'avais téléphoné. Depuis, j'ai retrouvé son épouse qui vie dans la région parisienne.
Toute ma vie j'ai été un passionné de polars grâce aux lectures, mais aussi grâce à ces rencontres de personnages.

Je n'ai presque rien oublié de ce temps béni, et c'est pour cela que je recherche ces auteurs parfois injustement tombés dans l'oubli afin que ma modeste personne participe un peu à les faire connaître, ou mieux connaître, des nouvelles générations.

mardi 17 février 2009

Auteur des années 1960-2000: Jean-Pierre Ferrière





























JEAN-PIERRE FERRIERE, VOUS CONNAISSEZ ?

Sûrement car il est encore en activité... Ecrivain prolifique, scénariste de télévision et de cinéma.
Il est né en 1933.

Après son service militaire, à Paris, il se se met à la recherche d'un travail... Gonflé le mec! Il postule pour l'emploi de secrétaire d'une comédienne, sans connaître la comédienne qui se révèlera être Brigitte Bardot. Il se lie d'amitié avec Roger Vadim, époux de BB. Il fréquente le milieu cinématographique et imagine des scènes qu'il pourrait filmer.

Ce démarrage dans la vie n'est pas négligeable!
Ensuite, sa rencontre avec Frédéric Ditis sera déterminante. En effet, ce monsieur lance sa collection de livres policiers "La Chouette", et recherche des auteurs. J-P Ferrière relève le défi, comme Gilles Perrault qui débute lui aussi.

Dans son premier roman, il met en scène deux soeurs, toutes deux inspirées par des personnages familiers. Ce sera le succès! " Cadavres en vacances" sera porté à l'écran.

Jusqu'en 61, l'auteur publie sept romans de la série des soeurs Bodin puis, J-P Ferrière travaille à la radio pendant pas mal d'années.

Le roman "cadavre en solde" se vend rapidement à 50000 exemplaires. Puis, J-P ferrière entre au Fleuve Noir en 63 et écrit la bagatelle de 35 romans. Son premier roman intitulé "Constance aux enfers", est acheté pour le grand écran. Des téléfilms sont tirés de ses livres.
Entre deux romans, J-P Ferrière compose des chansons pour Ricet Barrier, Georgette Plana et Danielle Darrieux, des pièces radiophoniques, des pièces de théatre.
Puis, toujours en suivant Ditis, il écrit pour les Editions "J'ai lu".
Entre 1977 et 1986, il publie neuf romans. il suit Ditis lorsque celui-ci passe "Au Livre de Poche".
Chose amusante, précise l'auteur: en 1984, j'avais cinq éditeurs: Le Livre de Poche en inédit, J'ai Lu en inédit, Le Fleuve Noir, Le Masque, et Le Club des Masques... et l'année suivante, plus un seul!
L'année suivante, il écrit pour la télévision.
Question: quelles sont vos méthodes pour préparer une histoire? Des idées pleins la têtes? Un canevas préparé?... Ou rien?
"Aucune méthode!" rétorque J-P qui, en réalité, part d'une idée, de quelques lignes ou même d'un simple titre. Pas de synopsis développé, pas de plan de travail. Les personnages viennent s'insérer dans l'histoire, les situations se développent.
Dans sa vie quotidienne, chaque matin, Jean-Pierre Ferrière sort acheter journaux et revues, puis part à la chasse aux DVD, et parfois se rend au cinéma, toujours à la première séance, celle de midi. Chaque après-midi, invariablement, il s'installe devant sa machine à écrire et tape jusqu'au soir.

Quand la nuit s'étend sur Paris, le voleur d'âmes a bien oeuvré, car telle est sa méthode; il est et restera un romancier à l'imagination débridée.


Ces quelques lignes sont tirés du livre de Micky Papoz consacré à Jean-Pierre Ferrière: "les crimes de J-P ferrière" aux éditions Antarès. Le livre m'a été envoyé par l'auteur lui-même qui a accepté que je publie les passages du texte qui m'intéressaient.

jeudi 5 février 2009

Un auteur des Années 70-80 Jean Mazarin




JEAN MAZARIN- EMMANUEL ERRER-

JEAN-CHARLES REY


Il a démarré à la série noire après 1970, sous le pseudo d'Emmanuel Errer, puis a intégré le Fleuve Noir en choisissant le pseudo de Jean Mazarin, il habitait Chilly-Mazarin...

... Et plus tard, Emmanuel Errer, a travaillé pour la télévision, surtout dans la série des Navarro.

Lire à la suite des photos une interview de l'auteur que j'ai rencontré en Bretagne dans la petite ville de Locquirec.





> De : De Emmanuel Errer à Michel Dozsa.
- Bonjour ! Comme nous en étions convenus lors de notre rencontre à Locquirec, voici un questionnaire. Les réponses passeront sur mon blog dans "A la recherche du polar michel dozsa."
1) Voulez-vous vous présenter pour les lecteurs en quelques phrases:
- Beaucoup d'auteurs de polars aiment se qualifier d'écrivains. Je refute ce vocable qui fait pourtant chic et intelligent et je préfère me définir comme un "Raconteur d'histoires".
2) Que faisiez-vous avant de publier? Et vos démarches avant de publier? Avez-vous essuyé beaucoup de refus au début ?
- J'ai été dans l'enseignement puis, après mon retour en France, dans l'étude économique. J'ai en effet essuyé pas mal de refus, mais il y avait, quoiqu'on en dise, moins d'éditeurs de polars à l'époque car les " Petits Editeurs" qui servent souvent de rampe de lancement aux jeunes auteurs n'existaient quasiment pas.
3) En avez-vous fait un métier ou était-ce un plus? Dans ce cas, quel était votre métier?
- J'ai toujours voulu faire de l'écriture mon métier. Y être arrivé a été ma plus grande satisfaction professionnelle.
4) Combien de livres par an, et dans quelle collection? Et est-ce que certains manuscrits ont été refusés alors que vous aviez du succès?
- Environ une moyenne de 4 livres par an, surtout au FleuveŠ Aucun refus sauf, mais est-ce un refus, un manuscrit destiné à "Espionnage" et jamais publié pour cause de la brusque disparition de cette collection.
5) Comment faisiez-vous? Est ce que vous bâtissiez un schéma ou non?
- Jamais de plan. Mais une idée, parfois une fin vers laquelle il fallait aller. coûte que coûte, méthode excitante mais qui nécessitait souvent des retours en arrière. Mais tout connaître par avance doit être démotivant.
6) Est ce que les manuscrits étaient acceptés tout de suite ou fallait-il des corrections?
- Au Fleuve, jamais de corrections. A la SN, sur le premier... Ailleurs, des retouches.
7) fréquentiez-vous d'autres auteurs? Echangiez-vous de idées? Pas de jalousie entre les auteurs?
- Certains auteurs sont devenus des amis; Arnault ou Pelman au FleuveŠ Ailleurs, Demouzon ou Jo Bialot.
8) Pourquoi le genre policier à l'époque?
- J'ai toujours dit, et je le pense encore, que c'est le seul genre littéraire en prise directe avec la réalité.
9) Parlez-nous de votre parcours après le premier manuscrit publié! Envoyé chez qui?
- Premier manuscrit envoyé par la Poste à la SN, puis rencontre avec l'équipe qui oeuvrait alors dans un magnifique appartement proche du Sénat alors qu'elle a été ensuite exilée dans les caves de la rue Bottin.Au Fleuve, longtemps envoi des manuscrits par la poste car peu d'atomes crochus avec la direction littéraire de l'époque. Au contraire de la SN où j'ai passé des heures, sinon des jours, en compagnie de Duhamel, Soulat et Mounier, et des auteurs français de l'époque. Je réalise parfois avec effroi que tous ont disparu !
10) Avez-vous arrêté d'écrire volontairement?
- Je n'ai jamais arrêté d'écrire.
11) Qu'avez-vous fait avec l'arrivée de la télévision car les ventes ont chuté? Certains y ont travaillé, et vous?
- J'ai toujours dit et essayé de convaincre mes amis auteurs que la TV était notre seule et unique chance de subsister en écrivant. C'est pour cela que j'y ai travaillé pendant plus de 15 ans.
12) Et après? La retraite ou encore de l'écriture comme certains?
- Celui qui écrit écrira toujours. Seulement ayant abandonné la TV pour raisons personnelles, il est dur d'aligner les lignes. A la TV, on vous relance sans cesse tandis qu'en littérature, personne ne le fait et mon tempérament méditerranéen a vite repris le dessus.
- 13) Si vous avez des articles, des photos personnelles et même, une photo de groupe avec d'autres auteurs?
- J'ai une caisse d'articles et des dizaines de photos, mais je n'ai pas de scan et, de plus, je n'ai pas envie de les montrer.
14) N'hésitez pas à ajouter un commentaire qui vous tient à coeur... ou plusieurs!
- No comment!
Merci


















compteur pour blog