mardi 17 février 2009

Auteur des années 1960-2000: Jean-Pierre Ferrière





























JEAN-PIERRE FERRIERE, VOUS CONNAISSEZ ?

Sûrement car il est encore en activité... Ecrivain prolifique, scénariste de télévision et de cinéma.
Il est né en 1933.

Après son service militaire, à Paris, il se se met à la recherche d'un travail... Gonflé le mec! Il postule pour l'emploi de secrétaire d'une comédienne, sans connaître la comédienne qui se révèlera être Brigitte Bardot. Il se lie d'amitié avec Roger Vadim, époux de BB. Il fréquente le milieu cinématographique et imagine des scènes qu'il pourrait filmer.

Ce démarrage dans la vie n'est pas négligeable!
Ensuite, sa rencontre avec Frédéric Ditis sera déterminante. En effet, ce monsieur lance sa collection de livres policiers "La Chouette", et recherche des auteurs. J-P Ferrière relève le défi, comme Gilles Perrault qui débute lui aussi.

Dans son premier roman, il met en scène deux soeurs, toutes deux inspirées par des personnages familiers. Ce sera le succès! " Cadavres en vacances" sera porté à l'écran.

Jusqu'en 61, l'auteur publie sept romans de la série des soeurs Bodin puis, J-P Ferrière travaille à la radio pendant pas mal d'années.

Le roman "cadavre en solde" se vend rapidement à 50000 exemplaires. Puis, J-P ferrière entre au Fleuve Noir en 63 et écrit la bagatelle de 35 romans. Son premier roman intitulé "Constance aux enfers", est acheté pour le grand écran. Des téléfilms sont tirés de ses livres.
Entre deux romans, J-P Ferrière compose des chansons pour Ricet Barrier, Georgette Plana et Danielle Darrieux, des pièces radiophoniques, des pièces de théatre.
Puis, toujours en suivant Ditis, il écrit pour les Editions "J'ai lu".
Entre 1977 et 1986, il publie neuf romans. il suit Ditis lorsque celui-ci passe "Au Livre de Poche".
Chose amusante, précise l'auteur: en 1984, j'avais cinq éditeurs: Le Livre de Poche en inédit, J'ai Lu en inédit, Le Fleuve Noir, Le Masque, et Le Club des Masques... et l'année suivante, plus un seul!
L'année suivante, il écrit pour la télévision.
Question: quelles sont vos méthodes pour préparer une histoire? Des idées pleins la têtes? Un canevas préparé?... Ou rien?
"Aucune méthode!" rétorque J-P qui, en réalité, part d'une idée, de quelques lignes ou même d'un simple titre. Pas de synopsis développé, pas de plan de travail. Les personnages viennent s'insérer dans l'histoire, les situations se développent.
Dans sa vie quotidienne, chaque matin, Jean-Pierre Ferrière sort acheter journaux et revues, puis part à la chasse aux DVD, et parfois se rend au cinéma, toujours à la première séance, celle de midi. Chaque après-midi, invariablement, il s'installe devant sa machine à écrire et tape jusqu'au soir.

Quand la nuit s'étend sur Paris, le voleur d'âmes a bien oeuvré, car telle est sa méthode; il est et restera un romancier à l'imagination débridée.


Ces quelques lignes sont tirés du livre de Micky Papoz consacré à Jean-Pierre Ferrière: "les crimes de J-P ferrière" aux éditions Antarès. Le livre m'a été envoyé par l'auteur lui-même qui a accepté que je publie les passages du texte qui m'intéressaient.

jeudi 5 février 2009

Un auteur des Années 70-80 Jean Mazarin




JEAN MAZARIN- EMMANUEL ERRER-

JEAN-CHARLES REY


Il a démarré à la série noire après 1970, sous le pseudo d'Emmanuel Errer, puis a intégré le Fleuve Noir en choisissant le pseudo de Jean Mazarin, il habitait Chilly-Mazarin...

... Et plus tard, Emmanuel Errer, a travaillé pour la télévision, surtout dans la série des Navarro.

Lire à la suite des photos une interview de l'auteur que j'ai rencontré en Bretagne dans la petite ville de Locquirec.





> De : De Emmanuel Errer à Michel Dozsa.
- Bonjour ! Comme nous en étions convenus lors de notre rencontre à Locquirec, voici un questionnaire. Les réponses passeront sur mon blog dans "A la recherche du polar michel dozsa."
1) Voulez-vous vous présenter pour les lecteurs en quelques phrases:
- Beaucoup d'auteurs de polars aiment se qualifier d'écrivains. Je refute ce vocable qui fait pourtant chic et intelligent et je préfère me définir comme un "Raconteur d'histoires".
2) Que faisiez-vous avant de publier? Et vos démarches avant de publier? Avez-vous essuyé beaucoup de refus au début ?
- J'ai été dans l'enseignement puis, après mon retour en France, dans l'étude économique. J'ai en effet essuyé pas mal de refus, mais il y avait, quoiqu'on en dise, moins d'éditeurs de polars à l'époque car les " Petits Editeurs" qui servent souvent de rampe de lancement aux jeunes auteurs n'existaient quasiment pas.
3) En avez-vous fait un métier ou était-ce un plus? Dans ce cas, quel était votre métier?
- J'ai toujours voulu faire de l'écriture mon métier. Y être arrivé a été ma plus grande satisfaction professionnelle.
4) Combien de livres par an, et dans quelle collection? Et est-ce que certains manuscrits ont été refusés alors que vous aviez du succès?
- Environ une moyenne de 4 livres par an, surtout au FleuveŠ Aucun refus sauf, mais est-ce un refus, un manuscrit destiné à "Espionnage" et jamais publié pour cause de la brusque disparition de cette collection.
5) Comment faisiez-vous? Est ce que vous bâtissiez un schéma ou non?
- Jamais de plan. Mais une idée, parfois une fin vers laquelle il fallait aller. coûte que coûte, méthode excitante mais qui nécessitait souvent des retours en arrière. Mais tout connaître par avance doit être démotivant.
6) Est ce que les manuscrits étaient acceptés tout de suite ou fallait-il des corrections?
- Au Fleuve, jamais de corrections. A la SN, sur le premier... Ailleurs, des retouches.
7) fréquentiez-vous d'autres auteurs? Echangiez-vous de idées? Pas de jalousie entre les auteurs?
- Certains auteurs sont devenus des amis; Arnault ou Pelman au FleuveŠ Ailleurs, Demouzon ou Jo Bialot.
8) Pourquoi le genre policier à l'époque?
- J'ai toujours dit, et je le pense encore, que c'est le seul genre littéraire en prise directe avec la réalité.
9) Parlez-nous de votre parcours après le premier manuscrit publié! Envoyé chez qui?
- Premier manuscrit envoyé par la Poste à la SN, puis rencontre avec l'équipe qui oeuvrait alors dans un magnifique appartement proche du Sénat alors qu'elle a été ensuite exilée dans les caves de la rue Bottin.Au Fleuve, longtemps envoi des manuscrits par la poste car peu d'atomes crochus avec la direction littéraire de l'époque. Au contraire de la SN où j'ai passé des heures, sinon des jours, en compagnie de Duhamel, Soulat et Mounier, et des auteurs français de l'époque. Je réalise parfois avec effroi que tous ont disparu !
10) Avez-vous arrêté d'écrire volontairement?
- Je n'ai jamais arrêté d'écrire.
11) Qu'avez-vous fait avec l'arrivée de la télévision car les ventes ont chuté? Certains y ont travaillé, et vous?
- J'ai toujours dit et essayé de convaincre mes amis auteurs que la TV était notre seule et unique chance de subsister en écrivant. C'est pour cela que j'y ai travaillé pendant plus de 15 ans.
12) Et après? La retraite ou encore de l'écriture comme certains?
- Celui qui écrit écrira toujours. Seulement ayant abandonné la TV pour raisons personnelles, il est dur d'aligner les lignes. A la TV, on vous relance sans cesse tandis qu'en littérature, personne ne le fait et mon tempérament méditerranéen a vite repris le dessus.
- 13) Si vous avez des articles, des photos personnelles et même, une photo de groupe avec d'autres auteurs?
- J'ai une caisse d'articles et des dizaines de photos, mais je n'ai pas de scan et, de plus, je n'ai pas envie de les montrer.
14) N'hésitez pas à ajouter un commentaire qui vous tient à coeur... ou plusieurs!
- No comment!
Merci


















mercredi 4 février 2009

Le polar comme exutoire






L'auteur en dédicaces.

Rendez-vous au salon du livre de Paris le dimanche 15 Mars 2009.
En Mai 2009 sortira: le vampire de Bréhat












Les lignes qui suivent ont été écrites dans un journal gratuit de la région parisienne suite à un manuscrit de polar que je leur avais envoyé.

" Michel Dozsa passe ses journées au son du vent breton. Et se promène sur le monde alentour. Aujourd’hui il a écrit autant de manuscrits que d’années passées en bord de mer.
Et maintenant... le plus dur, se faire éditer ? …
... C’EST FAIT !!!
Pour un premier polar qui est sorti à la mi-Avril 2007, aux éditions Astoure. Le titre : LES CELIBATUEUSES DU TREGOR.
Une enquête menée par Ronan Magyar, ex-commissaire d’une brigade spéciale, devenu détective privé et son amie, Morgane Navalo, journaliste à « Global-Ouest. »
Dans le cadre enchanteur de la côte de granit rose, avec ses plages de sable fin, ses rochers posés là depuis la nuit des temps, le privé mènera une enquête ou pêle-mêle, des hommes, des femmes célibataires, « les fameuses célibattantes, » se rencontreront pour le plus grand malheur de certains…"
Le journal reprend:
" Triste époque, non ?... Notre terre brûle ou passe sous l’eau, souffre dans ses quartiers, recueille une misère croissante. Les gens ont l’œil qui toise et le cœur qui lézarde.
Pour Michel Dozsa, la vie ressemble à un bouquin à balles réelles. Style qui s’impose naturellement à lui.
Mais le bon demi-siècle passé, inspiré par son épouse, il sait rendre les coups… par la plume.
" Je lis les journaux, les faits divers. Et les idées me viennent… ce n’est pas difficile, les pages en sont remplies. "
Inutile d’aller chercher ailleurs ce que l’on a là, devant soi, quelque part entre imaginaire et réel. Les peurs et les fantasmes de ceux qui font marcher le monde… ou le font tomber à la renverse.
C’est aussi pour cela que Michel Dozsa a « décroché » son stylo comme un téléphone, ouvrant ainsi un dialogue avec un lecteur potentiel, cet anonyme que l’on connaît… Michel Dozsa emprunte toutes les ruelles sociales, les plus sordides et les autres, pointant sa mine sur chaque travers qu’il rencontre. "Ecrire, dit-il, est une espèce de thérapie. Les situations sont toujours actuelles et les personnages souvent blessés. "Quand-on prend la peine de la regarder, la Bretagne donne des couleurs et des mots extraordinaires, dont certains, explique l’écrivain, forcent au respect.
Conséquences: une dizaine de manuscrits qui attendent...
... Ils sont prêts.
Michel Dozsa en a fait des sujets d’une écriture vivifiante, qui entend remettre du baume au cœur de ceux qui ne se font pas entendre. L’écrivain ne lie pas seulement les mots et les maux, il rend au lecteur cette impression, souvent perdue dans ce siècle moderne, d’exister.
« Je n’aime pas être un numéro » ajoute-t-il. « Exister, c’est faire partie de la vie et non pas en être le spectateur. Certes, il faut sortir du monde pour écrire, mais juste le temps d’écrire. »
L’un des manuscrits de Michel Dozsa raconte l’histoire d’un « type sans boulot qui quitte sa femme, décide de partir avec toutes ses économies pour EXISTER une semaine dans un quartier de Paris, chez les riches… POUR VOIR... »
... ET APRES ?
Et l’écrivain de répondre : vous le saurez plus tard »
« Michel Dozsa aborde différents sujets dans ses manuscrits. Comme le milieu de la bourgeoisie, l'homosexualité, les histoires de familles, souvent sordides. Avec des meurtres sanglants. Et aussi, ce qui lui tient à cœur, le monde des pauvres, des laissés-pour-compte.
Pourquoi?
Simplement, parce que dans ce monde nouveau, l'exclusion est devenue presque la norme.
ON A LA TROUILLE!!!
Le travail pour la vie, presque une exception. Michel Dozsa emprunte toutes les ruelles sociales, les plus sordides et les autres, pointant sa mine sur chaque travers qu'il rencontre. Il pénètre par exemple « le milieu SDF » et distille au fil des lignes le regard parfois acerbe que l'on porte sur lui. La pauvreté est-elle légitime ? Le « vivre sans » est-il le « sans vivre ? »
Et de sans à sang ! Le chemin est-il long ? L’auteur joue avec nos sens, nous laisse vide.
Enfin, avec une certaine impatience, les manuscrits attendent maintenant d’être transformés en livres.
Cordialement, aux futurs lecteurs.
Michel Dozsa









dimanche 1 février 2009

auteur des années 60- Ernie Clerk


Pourquoi mettre les couvertures de deux livres du judoka, et, à côté: "tête d'affiche", "Pierre Beauclerc cherche la clé des écritures de Nostradamus?"
Ne pas oublier qu'à la base, Ernie Clerk est journaliste... Donc, les deux ne font qu'un!















auteur des années 60-Pierre Courcel



Actuellement, pour Pierre Courcel, je n'ai que ce document. Je n'arrive pas à le joindre au téléphone...
... J'ai appris par son fils qu'il était décédé en 2002. Courant Mars, j'aurai de la doc sur ce romancier intéressant.































quelques couvertures d'auteurs des années 60





































compteur pour blog