mercredi 28 janvier 2009

Auteur des Années 60, G.Morris.Dumoulin












GILLES MORRIS-DUMOULIN - VIC SAINT-VAL

























G.MORRIS.DUMOULIN!!!... Au moins 200 romans!

G.Morris.Dumoulin!... Un nom connu pour les lecteurs de polars. Sauf erreur, il a démarré dans les années 50, dans la collection Mystère, aujourd'hui disparue. Ensuite, il est passé au Presse de la Cité et au Fleuve Noir dans les collections: Spécial-Police, Espionnage, Anticipation. Total des livres: Au moins 200, sous différents pseudonymes: G. Morris, Geo Morris, GM Dumoulin, Gilles Dumoulin, et le fameux Vic Saint Val









Et, cet homme d'un certain âge continue d'écrire aux éditions l'Arganier.






Voici quelques couvertures, toujours de Michel Gourdon.


















Uun texte envoyé par G.Morris-Dumoulin suite à une conversation téléphonique... Nous devons déjeuner ensemble lors de mon voyage à Paris pour le salon du livre en Mars 2009.


Lancé très tôt, ( par la mort de son père,) sur le marché du travail, GMD exerce, à 15 ans, la profession de facturier et de secrétaire de direction chez un importateur de coton brut. Cultive en parallèle au Havre, sa ville natale, les chansons de Charles TRENET et les méthodes ASSIMIL. Puis, " monte à Paris " ou il chante ses propres chansons dans divers établissements et fonde une association de jeunes comédiens-amateurs baptisée LA ROUTE MONTE, qui joue dans les salles de banlieue, trois pièces, dont deux portent sa signature.

Intitulé LA SOIF ABSOLU, son premier roman philosophico-satirique lui vaut deux très belles lettres de Paul Flamand et de Gaston Gallimard avant d'être accepté chez Denoël... puis rejeté... sur sa bonne mine, en quelque sorte, car il s'entend dire: " Quoi, vous n'avez que vingt ans! Alors, cette histoire d'un homme de cinquante et plus, c'est du bidon? Pas du vécu?"
La jeunesse, à l'époque, n'était pas un argument de vente.
A cheval sur 45/46, il passe quelques mois, en qualité d'interprête-cablemen, dans l'ambiance délirante, meurtrière, du camp de rapatriement des troupes américaines PHILIP MORRIS. Y amasse, non sans prendre quelques risques, le pécule nécessaire pour épouser la jeune danseuse-comédienne rencontrée dans le cadre de LA ROUE MONTE.

Un an plus tard, lorsque l'enfant paraît, adieu chasse au dahu, bye-bye ambitions théâtrales et musicales. Gille-Maurice traduit, à la chaîne, de l'anglais, de l'allemand, de l'italien et une pincée d'autres langues, tout ce qui lui tombe sous la patte.
De nombreux polars, ( dont les Mike Hammer et Mickey Spillane.)
Mais aussi, le BAL DES MAUDITS, TANT QU'ILY AURA DES HOMMES, LE CARNAVAL DES DIEUX et autres grands best-sellers d'après guerre.
Concurremment, il entame une carrière d'auteur policier. Manque de peu, en 48, LE GRAND PRIX DU ROMAN D'AVENTURE qui va, cette année là, à THOMAS NARCEJAC. Puis, décroche, en 55, le GRAND PRIX DE LA LITTERATURE POLICIERE, pour ASSASSIN, MON FRERE ( souvent réédité), un polar-document 100% authentique sur ce que fut la vie au camp PHILIP-MORRIS et dans un HAVRE à demi dévasté par la guerre. Comme il faut, impérativement, signer américain, GILLES-MAURICE devient, tout naturellement... G. MORRIS.
Outre sa large centaine de "traduits de"- merci assimil!- G.MORRIS compte aujourd'hui, à son actif, près ou plus de 200 romans parus au FLEUVE NOIR et aux PRESSE DE LA CITE. Dont un tiers environ de policiers et d'espionnage, un tiers de science-fiction.. Et un tiers de romans d'aventures mordant sur l'anticipation signés de son second pseudo, VIC SAINT-VAL, qui, tout en privilégiant l'action, l'humour et l'érotisme, dénoncent les grands périls de notre époque.

VIC SAINT-VAL EN ENFER à reçu, en 71, les palmes d'or du roman d'espionnage. Ecrites de 70 à 80 quelques unes de ces histoires ses sont réalisées, depuis lors... et trois l'on été, au sens cinématopgrphique du terme, sans que les producteurs, par étourderie, peut-être, en aient acheté les droits... Personne n'est parfait!

G.MORRIS, par bonheur, a également rencontré, dans le cinéma, assez de gens très bien avec qui il a travaillé, sur de nombreux films, ( dont les deux premières enquêtes portées à l'écran, du commissaire SAN-ANTONIO, qui ont, infiniment mieux marché, en leur temps, que la récente mouture à gros budget) pour se consoler des amputations pratiquées, dans ses propres histoires, par des piqueurs brevetés de la profession.

Intitulé, le forçat de l'underwood, son autobio anecdotique en zigzag retrace quarante ans d'exercice du marathon littéraire. Sortie sous la signature hybride de GILLES MORRIS-DUMOULIN, elle a été chaleureusement accueillie par la presse, depuis La Croix jusqu'au Canard Enchaîné, en passant par Minute et de nombreux journaux de province.

Toujours traducteur de la main gauche, il travaille actuellement, de la droite, à divers projets personnels et vient de scénariser-adapter-dialoguer un des derniers films de RAOUL RUIZ.
Ayant passé sa vie à bander, en alternance, les différentes cordes de son arc, GILLES MORRIS-DUMOULIN suit toujours, avec le même enthousiasme, la trajectoire de ses flèches. Sans se décourager si certaines ratent leur cible.

Tout le monde ne s'appelle pas GUILLAUME TELL.






























































































Quelques couvertures de livres de Mario Ropp


Les années passent, les couvertures changent, Michel Gourdon, le dessinateur, excelle!... Le maître s'exprime!








lundi 26 janvier 2009

Auteur des années 60, Mario Ropp

Enfin, je l'ai retrouvée!

Malheureusement, décédée en 2007, à l'âge de 90 ans. En colère contre certaines pratiques comme la culture intensive, l'élevage des animaux en batterie... enfin, toute l'horreur de notre société actuelle... Peut-on lui donner tord?... Certainement pas!

Je vous livre un interview, qui remonte à 10 ans, par l'intermédiaire de l'ancien maire de son village qui l'a côtoyée régulièrement.

"Le vélo était en très bon état, les jambes d'Alain aussi. En fixant un panier sur le porte-bagage, il pouvait aller faire ses courses à Auxon, à cinq kilomètres de là car, à Eaux-Puiseaux, il n'y avait rien, aucun épicier.... seulement le préposé de l'agence postale qui vendait des cigarettes, des bonbons, du chewing-gum, des piles électriques, du terreau pour les plantes en pot et des bulbes de bégonias..."
Ainsi débute une nouvelle et fantastique histoire policière longue de 220 pages, parue aux éditions Fleuve-Noir, Paris, 1979.





Son auteur à pour nom, Mario Ropp. Pour nom ou plus exactement pour pseudonyme car ce personnage qui a eu sa place dans l'éventail des publications de cette brillante collection s'appelle Maïa Devillers. Vous avez bien lu: sous la signature de Mario Ropp se dissimule une femme qui réside depuis longtemps aux Bordes.



J'ai voulu connaître un peu mieux celle qui a écrit des centaines de manuscrits, romans policiers surtout et en a publié une bonne centaine.... Celle qu'un grand quotidien définissait ainsi dans les années 1970: "un pittoresque bout de femme, feu follet en perpétuel état de frénésie, boule d'énergie effervescente, puissance farouche et indomptable, cuirassée de gentillesse et de simplicité."

C'était la Mario Ropp des année 1970-1980.

Aujourd'hui, elle ne dira plus rien. Maïa n'écrit plus. Il est vrai qu'elle porte allègrement plus de 80 printemps sur ses épaules devenues frêles qu'elle recouvre souvent d'un châle proche de la couleur de ses cheveux, c'est-à-dire argentés.

Aussi, je me suis rendu aux Bordes, hameau qui prolonge la commune d'Eaux-Puiseaux, à la lisière des premières pentes de la forêt d'Othe, pour essayer d'interviewer notre célèbre romancière.

Mario Ropp est peut-être là, derrière une grille arabesque en fer forgé, la grille des lapins bleus, paraît-il... Derrière cette grille, une verdure touffue cerne le terrain. La petite maison de la romancière se cache juste à droite, mais on ne l'aperçoit pas tout de suite. Lorsqu'on franchit ce barrage, l'ensemble heurte l'esprit. Il s'y mêle une odeur fascinante.

Maïa est là, plantée sous la minuscule véranda. Elle doit m'attendre. Un peu hésitante, l'oreille attentive, sur la défensive... Elle écoute les quelques phrases que je lui débite en guise d'introduction. Elle a compris immédiatement l'objet de ma visite et, à ma grande surprise, elle semble disposée à se laisser attendrir.

Nous pénétrons rapidement dans cet antre mystérieux, étrange. Je ne décrirai pas l'intérieur de sa maison car je veux respecter l'intimité de cette grande Dame de l'écriture policière. Sûrement impressionné par ce que mes yeux découvrent, je lui pose la question la plus banale qu'il soit:
- Maïa, à quel âge avez-vous commencé à écrire?
- J'ai commencé à 13 ans par des vers, on aiguise souvent sa plume par des poèmes. Puis, j'ai écrit des romans d'amour. Pour moi, c'était un exutoire, mais j'en suis vite venue au "policier ". Je devais avoir 20 ans.
- Maïa, qu'est-ce qui vous a attiré vers ce genre?
- Le côté psychologique, logique, fouillé sûrement pendant la guerre, je vivais avec mes parents. J'écrivais enfermée dans ma chambre, car ceux-ci me disaient: " ce n'est pas en écrivant que tu gagneras ta croûte. " Alors, pour prouver et surtout me prouver que j'étais capable de faire autre chose, j'ai travaillé pendant plusieurs mois à Paris, dans un atelier de brochage, à l'expédition de journaux. Toute la journée j'emballais " Coeur vaillant," ou " Ames vaillantes."

L'oeil de la romancière s'allume... La voici pleinement dans son univers, dans ses souvenirs. Je ne suis pas là. Elle fourrage quelques instants des deux mains dans sa chevelure argentée et elle continue:
- Ouagadougou, Bobo Dioulassa: l'Afrique! Ces deux noms de villes défilaient quotidiennement devant mes yeux. Un jour, je n'ai pas pu résister à la tentation. J'avais quatre années de dessin-décoration à mon actif, entérinées par un certificat de fin d'études de l'Ecole Supérieure d'Arts Décoratifs. J'ai été présentée à Théodore Monod, Directeur de l'Institut Français d'Afrique Noire qui recherchait un dessinateur. Mon essai l'a enthousiasmé et, en 1950, je me suis embarquée pour Dakar où je suis restée trois ans. Puis, au service de l'Office Français de Recherches Scientifiques et Techniques d'Outre-Mer. J'ai voyagé jusqu'en 1958, de la Côte-d'Ivoire au Sénégal. Je dessinais mais j'écrivais également. Un jour, à la fin d'un congé passé en France, j'étais assise dans une banque attendant l'appel de mon numéro, assise près d'un homme qui lisait " un contrat d'édition " de la maison Fleuve Noir. Le soir même, j'étais rue Vercingétorix où j'apportais au grand patron de la " Boîte, " un manuscrit retapé et corrigé à la machine.
- Il fut accepté? murmurais-je.
- Non: " c'est très bien écrit, me dit-il, après l'avoir parcouru, mais il lui manque un petit quelque chose qui fait que nous ne pouvons envisager sa publication. " j'étais furibonde. Je l'ai relancé en lui proposant un autre manuscrit, " jeu sans joie," qui fut accepté et publié.
- Mais, combien avez-vous écrit de roman?
Elle eut un ample geste pour signifier son ignorance....
- Des centaines... mais beaucoup ne sont jamais sortis du fond de mes tiroirs. Une centaine a été publiée au " Fleuve Noir " et une dizaine chez "Ditis," maison pour laquelle j'ai travaillé avant qu'elle disparaisse. j'ai également écrit, un peu, pour une autre maison d'éditions.
- Mais avez-vous été traduite quelque fois?
- Oui, bien sûr, d'abord en italien, mais aussi en allemand, en espagnol ainsi qu'en finlandais. De plus, certains de mes romans ont eu l'honneur de journaux régionaux et de la radio, grâce à une émission de Germaine Beaumont: " l'heure du mystère." Et puis, un film également: " de la drogue, du vice," mais je n'en parlerai pas car ce film a complètement dénaturé mon roman, de même que le téléfilm pour la télé: " ne fait pas ça Isabelle" avec Anne Gael...
- Maïa, comment écriviez-vous?
- Tous les jours, 365 jours par an. Le matin je noircissais du papier. Complètement crevée. L'après-midi, je bricolais, je soignais mes animaux. Je me promenais aussi... Il me fallait de 8 jours à 3 semaines pour écrire un roman et à peu près 15 jours pour le retravailler.
- Aviez- vous dans votre tête une trame précise au moment d'écrire la première ligne?
Maïa écarquilla les yeux!
- Jamais! J'avais une vague idée de l'intrigue, oui... mais absolument rien de précis. Parfois, c'était seulement dans les dernières pages d'un manuscrit que je démasquais mon "coupable".
- En fait, vous enquêtiez-vous même!
- Exactement, ceci me permettait, à partir d'un point de départ, d'aboutir à mon gré, à des dénouements totalement différents, voir opposés.
- Et vos personnages, Maïa?
- Des êtres de calibre normal qui, placés dans des conditions telles que, sous une impulsion quelconque, ils se voient acculés au meurtre. Les noms, je les pêchais dans les cartes routières pour éviter de donner à mes personnages des identités réelles.

- Mais pourquoi écrivez-vous?

Maïa sursaute presque.

- C'est LA QUESTION! C'est difficile d'y répondre... peut-être pour amuser ou détendre les gens, ou bien tout simplement pour distraire.

- Maïa, s'il vous plait, nous savons beaucoup de choses sur la romancière Mario Ropp, mais je voudrais que vous me parliez maintenant de vous. De votre vie de femme en somme... de vos passion après l'écriture... je vois, par exemple, que vous êtes encore entourée d'animaux.

- Des animaux, j'en ai toujours eu, ou presque. J'ai eu des chiens, des chats, un singe, un lapin polonais gros comme mon poing, plus de 100 oiseaux, une myriade de poissons. Je me souviens d'un Beagle, Rebecca, qui a eu le 1er prix d'excellence à l'exposition canine de Troye... un poney, Fritz, des canards, des oies, etc... et j'en oublie sûrement.

- Mais pourquoi tous ces animaux? Et les gens, les hommes?

- Je suis toute seule et j'ai besoin d'affection. Vous comprenez, on n'a jamais les gens au moment où on les veut. Les bêtes, elles, sont toujours disponibles. Elles sont comme des gosses, sans défenses, avec leurs grands yeux innocents. Les bêtes me font confiance et il serait abominable de tromper cette confiance.

La franchise de Maïa éclate dans sa réponse soudaine. Elle s'excuse presque de son égocentrisme, voire de sa paranoïa. Puis nous parlons maintenant de choses et d'autres. J'apprends de sa bouche qu'elle se révolte contre la production intensive, exagérée des cultivateurs actuels. Elle m'avertit: " La campagne crèvera un jour ou l'autre pour avoir voulu trop produire..." Ou bien, elle me fait part de son désarroi lorsqu'elle entend une tronçonneuse. Elle me dit: " rien ne me rend plus malheureuse que la chute d'un arbre que l'on vient d'abattre."

Nous nous entretenons encore, et encore. Il n'y a plus de trame, plus de contrainte. Tous les sujets sont bons: la politique, les américains, De Gaulle, Paris, sa retrait ici, dans ce hameau des Bordes, des chanteurs, des fleurs surtout, de la musique, des blés muris qui ondulent sous la brise qu'elle regarde chaque matin pousser, jaunir, mais qu'elle n'aime pas voir couper, dévorer par l'énorme moissonneuse... et toujours, toujours, ses romans policiers.

Lorsque nous nous quittons, le soleil est déjà caché derrière les arbres de sa forêt, forêt d'Othe toute proche. Les heures se sont égrénées sans que j'ai pensé une seule fois à consulter ma montre, maîtresse du temps. Je remercie Mario Ropp, enfin, Maïa Devillers, de m'avoir déroulé sa vie et bien souvent ouvert son coeur...

Sur le chemin du retour, j'essaie de rassembler mes idées et de trouver une phrase pour qualifier cette petite bonne femme si attachante.

Je dirai simplement: " Maïa, enfant de la bougeoisie alsacienne, étrange fille dévorée par des passions diverses: la sculpture, le dessin, les voyages. Sans se complaire dans l'eau de rose de ses premiers amours, elle a choisi le roman pour nous distraire... MERCI Mario Ropp et merci Maïa Devillers.



Avec la permission de l'ex-maire de Eaux-Puiseaux.: Roger Balesse

Photo du: puisotin. com.

Enfin, j'ai du temps devant moi

Bonjour.





Je viens de terminer l'écriture de mon dernier polar... Ouf!


Il sortira au mois de Mai 2009. Son titre: "le vampire de Bréhat." Pendant quelques semaines, je vais pouvoir me consacrer à mon blog et y mettre des interviews des auteurs de la grande époque des livres d'espionnage et des romans policiers.
Pour ce faire, je reçois l'aide précieuse de plusieurs personnes, qui, comme moi, sont des passionnées de cette période. Je remercie tout particulièrement, Michel Ménard, d'Aix-en-Provence, René Barone, de Marseille et Paul Maugendre. Sans eux, je n'en serais pas là car la recherche est ardue pour retrouver ceux qui écrivaient sous des pseudonymes et, souvent, la patience a été recompensée.
Je suis entré en contact avec André Caroff, qui continue d'écrire aux "éditions Rivière Blanche."
Un interview devrait suivre.
De même pour Fred Noro... mais là, cet homme a tiré un trait et, apparement, ne souhaite pas d'interviews... j'attends quand même sa réponse à un questionnaire. Sans cela, je mettrai quelques photos de ses livres afin de rappeler quelques bons souvenirs à certains.

Georges-Morris-Dumoulin, l'homme aux 200 romans publiés et qui continue. Nous avons bavardé au téléphone, conversation sympa, voire plus... et nous devons nous rencontrer à Paris à l'occasion du salon du livre.

J'attends, et dans quelques jours, l'interview de Mike Cooper, une femme. Il y en avait très peu au Fleuve Noir de cette époque.

Là, tout de suite, après des recherches longues, nous avons retrouvé Mario Ropp... malheureusement décédée en 2007 à l'âge de 90 ans. Par l'intermédiaire de l'ex-maire de son village qui l'avait interviewée, je vous livre en bloc son papier.

D'autres interviews devraient suivre.



Patience!!!



Michel.
compteur pour blog